mardi 6 décembre 2011

La Restauration d'art

Intéressée par la restauration d'art, j'ai décidé de baser ma recherche sur ce sujet pour approfondir mes connaissances sur ce sujet.

Tout d'abord, j'ai commencé par rechercher dans l'encyclopédie une définition. J'ai alors trouvé que la restauration est l'action de rétablir un monument historique, une peinture ou un bâtiment en son état ancien ou en sa forme première.

Ensuite, je suis allée approfondir ma recherche sur Wikipédia, je suis alors tombé sur un article nommé ''restauration (art)''. Cet article nous présente que c'est le 11 juin 1993 que l'assemblée générale de la Confédération Européenne des Organisations de Conservation-Restauration (E.C.C.O.) adopte la définition suivante : «la restauration consiste à intervenir directement sur des biens culturels endommagés ou détériorés dans le but d'en faciliter la lecture tout en respectant autant que possible leur intégrité esthétique, historique et physique ». Pour protéger le patrimoine culturel, les restaurateurs peuvent agir de deux manières différentes. Ils peuvent intervenir indirectement par la « conservation » matérielle afin de retarder la détérioration ou de prévenir les risques d'altération par des conditions optimales de préservation. Quand l'œuvre est trop endommagée, ils doivent intervenir directement dans le but d'en retarder l'altération.

Toute restauration se précède d'une étude archéologique du site, c'est pourquoi les restaurateurs se doivent d'avoir de solides connaissances en histoire et histoire de l'art. Tout d'abord, les restaurateurs analysent l'œuvre et se documentent. Ensuite, ils décident le type de restauration (son étendue et ses buts). Ils sont aussi bien amenés à une simple consolidation qu'à reconstituer l'intégrité des éléments. Restaurateur au travail La restauration est basée sur trois grands principes qui sont la lisibilité, la réversibilité et le respect de la création originale. La lisibilité consiste à ce que la partie restaurée puisse se distinguer de la partie originale, par la variation du rendu ou du matériau. La réversibilité permet de pouvoir éliminer le travail d'un restaurateur (qui peut être mal conduit) dans le but d'une futur restauration. Pour cela, il est nécessaire d'utiliser des matériaux réversibles. Enfin, le respect de la création originale interdit au restaurateur tout écart par rapport à l'œuvre originale. De ce fait, il n'a pas le droit de re-créer un élément disparu sur lequel il ne dispose pas d'une documentation historique certaine.

Pour devenir restaurateur du patrimoine, la formation est lourde. En effet, elle nécessite 5 ans d'études qui comportent une formation scientifique approfondie (chimie, physique des matériaux,...) et une formation d'histoire de l'art.

Pour approfondir ma recherche par des exemples de restauration, je suis allée voir le site du Musée des beaux-arts du Canada qui explique en détails leurs restaurations et j'ai lu un article dans Télérama sur une restauratrice Monique Pomey qui a restauré le « Buisson ardent », triptyque du Xvème siècle.


Sources :

- Encyclopédie :Le Robert dictionnaire de la langue française

- Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Restauration_%28art%29

- site du Musée : http://cybermuse.gallery.ca/cybermuse/showcases/preserves/index_f.jsp

-Télérama n°3114 p18

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