lundi 27 avril 2020

échantillon d'extérieur


Une chaussure trouée dans laquelle une capucine commence à pointer le bout de son nez 

La terrasse de plus en plus occupés par les confinés que nous sommes. Ce petit bout d'extérieur coincé entre le mur et les pots de fleurs est maintenant à la fois notre salon et notre salle à manger.
Ces deux photos n'ont pas été prises avec un appareil mais, aussi surprenant que cela puisse paraitre, avec une vielle boite à gâteaux métallique percée d'un minuscule trou, à l'intérieur, un papier photosensible . Ce sont des sténopés remis en positif grâce à l'ordinateur.

vendredi 17 avril 2020

Clichés Flavie

Ce sont mes premières photos sur ce site.
Elles ont été prise à partir de mon téléphone donc elle ne sont pas forcément de bonnes qualités !


 En ce moment, nous avons plus de temps pour profiter des moments naturels et magnifiques que nous offre le ciel ! Jamais je n'aurais regarder les nuages comme étant petite. Ça rappelle de bons souvenirs.


D'habitude je ne prenais pas le temps de contempler les couchers de soleil et même d'en profiter pour prendre des photos.
Le confinement peut avoir du bon pour certaines choses.

Duo Ellee

Un désintérêt devenu indispensable. 

Alors, je précise tout de suite… Non, l'herbe n'est pas rouge là où je me trouve ! Ce n'est qu'un effet, ne vous affolez pas.
Sur cette photo il est possible de voir un des objets pour lequel je portais le moins d'attention, il s'agit du transat ! Actuellement, il est devenu indispensable à mon divertissement  quotidien. Accompagné d'un bon livre et du soleil qui nous nargue depuis un mois, le transat à su susciter mon intérêt pour lui. Et maintenant c'est avec lui que je passe mes après-midi, faute d'amis avec qui les passer.


Une utilité devenue inutile   

Et oui… c'est un soutien-gorge ! Cette photo peut faire polémique, être dérangeante.
Elle te dérange ?
Mais pourtant c'est vrai, c'est l'objet le moins utile de mon confinement. Je ne peux pas parler au nom de toutes.s celles/ceux qui en possèdent, mais je suis quasiment sure, que pour la plupart, nous l'avons laissé tomber au profit d'un confinement plus confortable.

mercredi 15 avril 2020

Cliché Coraline


Soleil

Tu brilles davantage depuis le début du confinement. Ça fait bizarre de profiter de la chaleur que tu nous fournis jour après jour. Mais que ce passera t'il quand nous recommencerons notre train de vie normal ? Partiras-tu ? Resteras tu ? 

mardi 14 avril 2020

Clichés Marie

Clichés 2

Actuellement, chacun est confiné dans son logement, un peu comme si nous étions tous  enfermés dans nos «  univers bulles » ,  à la fois sans contact physique et en même temps proches les uns des autres.


Cliché 1
29 03 2020
J’ai pris cette photo dans mon jardin, un après-midi  ensoleillé.
Cette photo montre qu’il est important de s’aérer en cette période de confinement et pouvoir, quand on a l’occasion, observer la beauté de la nature qui nous entoure. 
Pas besoin d’aller très loin pour trouver quelques fleurs représentant la vie, l’oxygène et se sentir bien ! On peut marcher autour de son domicile et trouver des merveilles !
En observant cette image, j’ai l’impression de m’évader, un sentiment de liberté et d’être une minuscule personne parmi cette forêt de fleurs gigantesque !

jeudi 9 avril 2020

Clichés Charlie




Siamoises, pâles, presque trans lucides, des fantômes d'adelphes agenres et impassibles


 La branche est la nature, qui trans perce l'humanité sombre et glauque, elle les tue et refleurit dans nos corps, se nourrissant de nos chairs pourries, plantant ses racines dans nos qui se craquellent, pompant notre sang déjà froid, qui commence à peine à macérer. La nature est vengeresse, peut-être, puisque nous avons passé tant d'années à feindre la surdité de ses cris de détresse.


Surprise...


Envol ; comme un espoir d'évasion, direction le ciel.


Délicatesse des fleurs et de l'été qui naît ; déjà, les lanternes et les guirlandes éclosent au milieu des jardins, prêtes pour de longues nuits chaudes et douces.


Une p'tite photo de forêt par là, parce que ça commence quand même à drôlement me manquer de déambuler entre les arbres.


C'était Pâques. Je l'avais super mal caché celui-là.

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L'enfant regardait les abeilles, et avait peur que je les fasse fuir avec mon gros appareil et mes cheveux "démoniaques".


Photo classique, mais c'est si doux un pissenlit, quand il se décompose en dizaines de petites danseuses légères et diaphanes.


Les grenouilles sont revenues ! Pour réussir à les prendre en photo (nettement, du moins) j'ai attendu, tapi dans l'herbe, qu'un d'entre elles daigne enfin sortir de l'eau verdâtre.


Les toits se superposent dans une accumulation de tuiles derrière les branches du Vieux Rosier.


Bleu, rose, blanc, rose, bleu
Je n'aime pas trop ces couleurs. Pourtant je m'en drape, je m'en couvre, je m'en vêt et m'en étourdit à en oublier les autres. Je commence une nouvelle fresque, des corps pastels.


Je redécouvre les reflets.
Et je découvre à travers ce point de vue l'entièreté de la pièce, les éléments qui la composent et qui se complètent dans une harmonie sereine et rassurante. Pourtant, elle est close, paraît étriquée et parfois même étouffante.


Expériences capillaires, plus ou moins convaincantes

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Gribouillage. Pour tromper l'ennui qui pousse aux bêtises, il suffit parfois d'un peu de peinture et de patience, et on peut occuper un enfant pendant des heures.


Les oisillons sont nés, brisant leurs minuscules coquilles.


Un regard en coin, une semi-obscurité qui semble vouloir la dévorer.


Ben, c'est quand Noël ?


Grand sourire :)

Confiné avec un enfant
Comme quoi, la vie ne s'arrête jamais, elle.
Que ce soit dans l'éclosion d'un oisillon ou d'un sourire, elle est toujours là, mouvante, grandissante, douce et surtout, omniprésente. Il suffit souvent de lever les yeux, ou au contraire de les baisser, pour la voir et qu'elle nous réjouisse par sa simple présence. (Pour réussir à persuader cet enfant de se laisser prendre en photo, j'ai dû user de mille subterfuges, mais il parvient la plupart du temps à échapper à mon objectif)
  
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Les arbres se dressent, accrochés à la terre du bout des racines, 
élégants et gracieux dans leur immobilité qui semble si fragile, 
tant qu'on dirait qu'il vont se décrocher et s'envoler.
Je lève la tête et embrasse les cimes du regard, si hautes et rassurantes. 
Les troncs sont comme les piliers d'anciennes cathédrales oubliées, envahies par la végétation.
Voyez la fragilité de l'instant, les feuilles mortes doucement posées, 
comme suspendues sur la mousse recouvrant les troncs pourris.
Vue de la colline, caché derrière les sapins, 
j'attends le moment où la lumière sera propice à la photographie.
Leurs branches, crochues comme des doigts, ont l'air de tenter de caresser, 
d'atteindre la terre bleue au loin.

Des instants oubliés, presque perdus s'ils n'avaient pas été capturés.
Ce sont des photos prises pendant ma dernière balade en forêt, je ne retrouve une certaine paix intérieure que dans cet endroit, le silence bruissant du vent dans les feuilles m'apaise et semble me guider à travers le dédale des troncs et des bosquets. Maintenant les arbres sont seuls, abandonnés des humains, ou plutôt les humains sont abandonnés des arbres, et je ne garde d'eux que leurs silhouettes qui se découpent à travers la fenêtre. La forêt me manque déjà.


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C'est le matin ; les premières feuilles du printemps laissent lentement couler la rosée, 
le soleil darde ses rayons un peu trop matinaux pour mes yeux sur l'objectif ; 
ébloui, je prends la photo.


 Bain de lumière dans la pièce, on sent le temps qui s'étire à l'infini,
après-midi figé dans la chaude torpeur de la digestion.


Le temps semble s'étirer à l'infini, les journées ne sont plus que de longs après-midi

La cabane, la nuit.
Ce temps qui n'en finit pas de s'étirer me donne des insomnies.
 L'occasion de sortir redécouvrir de vielles cachettes d'enfance.

Je n'ai pas vu la nuit passer; au point du jour, le soleil se lève sur les toits,
découpant le monde en ombres chinoises.



Le soleil tombe du ciel; fin d'après-midi, les ombres s'allongent sur les meubles, 
les couleurs sont froides.

 Le temps s'étire comme un chat, rend les journées longues et douces. 
Tout est calme, silencieux, tout évolue si lentement, si doucement, 
quelqu'un a mis le monde sur pause. C'est peut-être ce qui lui manquait. 
Une longue et profonde respiration.


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En route pour la Zone d'aménagement différé (communément appelée ZAD), nichée dans les bois près de chez moi


Je sais pas leurs noms, alors avec mo adelphe on les appelle Grosse Tête et Chevallédelasomme.


Un gros lézard à deux bandes, caché dans les feuilles. 


Rita et Elisa


Sème ta ZAD.


La lumière décline, prodigue aux arbres un halo pâle.


Passage des salamandres. Je n'ai pas réussi à en voir pour l'instant, mais je reste patient.
Les zadistes disent qu'à force de persévérance, à rester assis sur le ponton, elles s'habitueront à ma présence et finiront bien par montrer le bout de leur museau noir et jaune.


Betterave la truie assoupie, nourinophobie apaisée.


Une des cabanes abandonnées, envahie par la végétation.

Un des nombreux potagers de la ZAD, celui-là est surtout consacré aux fleurs.


Oh, un Cha dans un arbre.

Bonne journée à toustes :)