samedi 4 avril 2020

Clichés Lili

Cliché n°1
Cliché 17 mars 2020 à 18:26
Voici ma première photo sur ce blog. C'est tout simplement une photo de mon jardin, prise depuis ma fenêtre. Je l'ai choisie car depuis le confinement, on ne peut pas sortir, avec des amis du moins, pourtant il fait incroyablement beau dehors, et on ne peut pas profiter de ce soleil. De plus, elle est faite depuis ma chambre, cela montre que je ne sors quand même pas dans mon jardin pour en profiter. Je suis assez contradictoire dans mes propos. Je me plains de ne pas pouvoir sortir, mais je reste enfermée dans ma chambre. Il faut vraiment que je remédie a cela.

Clichés n°2

19 Mars 2020, 18:47
Le confinement nous a séparés de notre père et notre petite sœur. On aurait le droit d'alterner entre les deux familles, mais mon père ne veut pas, de peur de propager un peu plus le virus. On ne va donc pas pouvoir le voir pendant plus d'un mois, et en attendant, on trouve d'autres solutions. On a un rendez-vous tous les deux jours vers 18h en facetime, pour parler, et se voir, même au travers d'un écran. Dans ce genre de période, la technologie est un de nos dernier recours, pour ne pas être complètement isolés du reste du monde.
18 mars 2020
Voilà, finalement je suis sortie. Enfin pas très loin: je suis restée dans mon trampoline, qu'on a réussi à caser dans ce petit jardin. J'ai pu profiter de ce soleil qui nous nargue depuis le début de ce confinement, qui donne envie de braver l'interdiction : RESTEZ CHEZ VOUS!



Le temps que nous laisse le confinement peut être utilisé intelligemment. J'essaie de me consacrer à d'autres chose que la procrastination. Ranger, trier, travailler, approfondir mes connaissances, commencer de nouveaux projets, je cuisine même de temps en temps. une routine qui s'est installée: tout le monde cuisine chacun son tour. Ce qu'il peut. On tente aussi de nouvelles recettes, mais je redécouvre le plaisir de cuisiner ( ou la déception d'un plat raté).

2 commentaires:

  1. Il y a un regard sur la lumière et sur les reflets qui peut être poussé. Peut-être que c'est le début d'une série du même point de vue à des heures et des jours différents. Roman Opalka a poussé ce type de série très loin, car il s'est photographié, tous les jours à la même heure de 1965 à 2011, la date de sa mort.

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  2. Il y a un beau travail de cadrage, un jeu de premier et d'arrière plan qui rend les photographies engageantes ; elles racontent chacune une histoire.

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