L'anamorphose

L'anamorphose

Je vais m'intéresser à une forme d'expression plastique peu répandu mais néanmoins très intéressante et très complexe, l'anamorphose.

Je commence ma recherche sur Wikipédia où je trouve une page complète sur le thème de l'anamorphose. Dans la définition de celle-ci, je peux lire que c'est « une déformation réversible d'une image à l'aide d'un système optique - tel un miroir courbe - ou un procédé mathématique ». J'apprends également que ce terme désigne aussi la déformation de l'image d'un film ou d'une émission télévisée à l'aide d'un système optique ou électronique. Cette encyclopédie virtuelle fournit également une traduction du grec, anamorphoein (ἀναμορφόω) qui veut dire «transformer», et le suffixe -ose.

D'après Wikipédia, l'anamorphose est, historiquement, l'une des applications des travaux de Piero della Francesca sur la perspective. Dürer l'appelait «l'art de la perspective secrète». On la retrouve dans le domaine de l'architecture et du trompe l’œil ainsi que pour des utilisation moins utilitaire.

L'anamorphose est relativement présente dans le Street Art.

Je décide de me diriger vers le lien hypertexte du trompe l’œil et je me retrouve sur une page consacrée à ça. «Le trompe l’œil est un genre pictural destiné à jouer sur la confusion de la perception du spectateur». Je découvre sur cette page u tableau de Pere Borrel del Caso, qui met en scène un enfant sortant du tableau. L'illusion ici est parfaite.

Je cherche maintenant dans Google d'autres tableaux et je retrouve le plus célèbre d'entre eux, «Les Ambassadeurs», de Holbein. Au premier plan de l’œuvre, une forme indiscernable que l'on interprétait autrefois comme un os de seiche mais qui, une fois que le l'on se place juste à côté du tableau, forme un crâne humain.

L'anamorphose est donc une technique de trompe l’œil utilisé déjà depuis quelques siècles et qui aujourd'hui demeure une expression plastique répandue dans le milieu du Street art ou évolue dans une autre utilisation utilitaire.