Je vais m’intéresser à l’analogie entre la fonction et la forme d’un objet.
En effet, il existe un rapport très étroit entre ces deux caractéristiques d’un objet. Aujourd’hui, après des recherches au CDI, je m’aperçois qu’aucun ouvrage ne traite directement de ce lien mais plutôt d’exemples isolés où ce rapport fonction/forme est expliqué implicitement. Je vais donc m’axer sur un exemple parfait d’une adéquation fonction forme : l’assise empilable.
Longtemps, les hommes fabriquèrent des objets et des meubles pour faciliter leur vie domestique. Cette économie domestique, repensa l’aménagement des logements, et proposa diverses solutions à deux problèmes cruciaux : celui du gain d’espace et celui du moindre coût. Le terme « empilable », appliqué à ce qui est susceptible d’être mis en pile, n’est pas utilisé, on parle d’objet superposable. Pour que les éléments forment une pile, il est donc nécessaire qu’ils soient identiques dans leur forme et dans leur taille pour qu’ils puissent s’épouser. Dans l’immédiat d’avant guerre, une chaise et un fauteuil dénommés « empilables » retiennent l’attention : La chaise de Jean Prouvé (1937) et le petit fauteuil de Hans Coray (1939). C’est le début de l’importance de la fonction. Les deux s’empilent par l’avant comme la plupart des objets qui suivront : le « 510 » de chez Mulca de Gaston Cavaillon, la « Spartana » de Hans Coray … Plus l’on avance dans le temps, plus elles sont légères et maniables. De la même manière, le Lego et le Tupperware apparaitrons pendant la guerre ainsi que plus tard le gobelet « Gigogne » et le tabouret d’Alvar Aalto. Ces créations traduisent très bien le principe de fonctionnalité d’un objet.
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