novembre 2007
Raymond DEPARDON
A travers le film de Raymond Depardon, une multitude d'émotions sont transmises aux spectateurs. Un questionnement infini, une intensité sérieuse et solennelle. puis vient la nostalgie et quelques photos de stars font sourire. La simplicité des procédés utilisés rapproche le spéctateur du photographe.
Durant les premières secondes, on entre dans un hospital psychiatrique, les images semblent volées, on a l'impression de pénétrer dans l'intimité du lieu. Un sentiment de malaise et d'incomprehension provoque le questionnement, l'interrogation dans l'esprit du spectateur.
Puis un visage nous apparait celui du photographe R Depardon. Son regard est franc, direct, captivant. Il donne l'impression de fixerr le spectateur dans les yeux. Ce dernier est imédiatement happé dans le film par ce regard.
Mais sa voix nous rappelle à la réalité du film, dans les premières photos. Des phrases courtes, neutres les décrivent, les expliquent. Le noir et blanc associé à ces images d'enfance entraine le spéctateur dans la nostalgie d'un passé que l'on aimait.
Les sujets changent, les canards laissent la place aux stars. On tente de les nommer mais l'on se trompe. On sourit de ces visages méconnus de personnes connues.
Ensuite les photos se durcissent, images de guerres, souvenir d'amis et de proches morts ou disparus. Et toujours cette meme voix grave et neutre.
Puis c'est la fin et avec elle, le générique. On réfléchitau principe de défilement des photos. Durant tout le film, Raymond Depardon les a fait glisser sur une caméra, tout simplement. Le spéctateur se sent proche du film "moi aussi je peux le faire".
Toutes les conditions sont réunies dans ce film pour amener le spéctateur du questionnement à la nostalgie puis le faire sourire. Et pourquoi pas mener chacun à créer son propre film...
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