Par Mariette Coralie
Octobre 2007
La commune est un gouvernement révolutionnaire de paris (1870). Il n’y aura pas que les hommes qui s’y impliqueront mais aussi des femmes qui joueront de grands rôles.
Les acteurs de la commune seront notamment l’ouvrier relieur, Eugène Varlin, un des seuls révolutionnaire, l’écrivain socialiste Jules Vallès qui voulait « vivre en travaillant sans mourir en combattant », et surtout le militant blanquiste Charles Ferré.
Ici, nous allons plus nous pencher sur Louise Michel.
Elle refusera de prêter serment à l’empire ce qui montre qu’elle a des opinions affirmées et que c’est une forte tête, prête à ne pas se laisser intimider par l’empire.
En 1853, elle ouvrira une école libre où contrairement aux autres professeurs son enseignement est basé sur la compréhension et non sur la mémoire.
Au moment du siège de paris en 1870, elle organise une cantine pour nourrir les enfants. C’est à ce moment là, qu’elle rencontrera les acteurs de la commune cités ci-dessus. Elle tombera amoureuse de Charles Ferré. Tous ces hommes vont exercer une influence sur elle qui va précipiter son engagement dans la lutte sociale. Elle se lancera dans l’action politique, sera très populaire et donc deviendra présidente du comité de vigilance républicain du XVIII arrondissement.
Le 22 janvier 1871, elle prendra part à la première insurrection et appellera le 18 mars, Montmartre aux armes. Elle deviendra une des principales militantes de la commune. Elle sera arrêtée mais sa mère se fera prendre à sa place alors elle se livrera. Elle sera finalement déportée dans une enceinte fortifiée en nouvelle Calédonie en 1873.
A l’issu de la commune, c’est 800 femmes qui seront déférées devant un conseil de guerre.
Ces femmes pour les principales, auront aussi été militantes dans les années 60, souvent des institutrices, mais essentiellement des ouvrières. Durant les combats, elles seront infirmières et parfois auront pris les armes.
Ainsi, une compagnie de 120 femmes a tenue une barricade de la place Blanche, avant d’être exterminée par les Versaillais.
La commune aura répondu à certaines de leurs revendications et une pension pour les femmes de toutes garde nationale tuées au combat ainsi que pour ses enfants aura été prévue.
Parallèlement, l’union libre était légalisée.
Sources :
-« De la révolution à la belle époque » collection : « ils ont fait l’histoiredu monde » aux éditions Larousse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire