Je n’ai pas trouvé d’informations sur les artistes du moment de la commune, mais plus sur le mouvement réaliste.
La commune :
18 mars-27 mai 1871
Après la levée du siège de Paris par les Prussiens, et la fuite du gouvernement à Versailles. Les socialistes, ouvriers cherchèrent à gérer les affaires publics sans l’état. Révolte contre le pouvoir établi.
Cette nouvelle institution sera renversée lorsque les troupes de Thiers entreront dans Paris (« semaine sanglante » :21-27 mai), et massacreront les parisiens, et brûleront les bâtiments publics. Par la suite, les communards se vengeront en exécutant des otages, mais la répression envers eux sera très dure : condamnation à mort, massacres, et déportations.
Thiers : Homme politique, journaliste et historien. Il était pour une monarchie parlementaire à l’anglaise. C’est lui qui à laissé les prussiens entrer dans Paris, il à d’ailleurs pour cela voulu faire retirer l’artillerie, mais il s’est vu confronté au refus de ses soldats.
sources : -le petit Larousse 2003
-Ils ont fait l’histoire du monde « de la révolution à la belle époque » « de 1789 à 1914 » Larousse
Le réalisme :
Il apparaît dans les années 40
Et il est à ses débuts considéré comme l’opposé de ce qui peut-être considéré comme passé.
-Gustave Courbet (1819-1877) se considérait comme le contraire d’un peintre d’Histoire. Il déclare que la peinture est un art concret qui ne peut traduire que les expériences propres à l’artiste. Pour lui, une peinture d’Histoire authentique doit avoir été connue directement par l’artiste. Il se préoccupe de retranscrire la vie réelle.
-Jean –François Millet : peintre de l’école de Barbizon
-Meissonier (1815-1891) se sert de sa précision pour célébrer Napoléon III et les grands évènements du 1er empire.
-Millais : plutôt que de chercher simplement le réalisme de la reconstitution, il veut rendre l’évènement réel pour les hommes appartenant au monde moderne. Il se servait de scènes réelles pour faire sa reconstitution. (ex : « Christ dans la maison de ses parents »)
Le réalisme amène donc une remise en question du statut de la peinture d’Histoire, et suggère de nouvelles façons de la pratiquer.
sources : l’art du XIX° siècle 7.035 VAU
Dronneau Camille
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