Guillo Sarah
Le 12 septembre 2007
Il me semble que l’on parle de Venise comme d’une ville uniquement touristique, ce qui n’est pas complètement faux mais la lagune a beaucoup changé avec l’installation d’usines. Je voudrais étudier leur impact dans la région.
Cela fait maintenant longtemps dans l’histoire de la sérénissime, le temps où les hommes ont pris le dessus sur la nature afin d’enrichir Venise et sa puissance. D’abord en détournant les trois principaux fleuves de la lagune du XVIe au XVIIIe, puis en aménageant la lagune de façon à pouvoir accueillir des navires marchands et militaires, petit à petit la lagune s’est transformée et l’écosystème s’est adapté tant bien que mal. Entre 1952 et 1969, la ville de Venise entreprend la construction du canal du pétrole, rectiligne et profond de 15 mètres, pour permettre aux navires pétroliers d’accoster au port de Marghera qui accueille le raffinage du pétrole, la pétrochimie, la métallurgie, la mécanique et les industries alimentaires. C’est à cette époque que les industries chimiques et pétrochimiques se sont installées en masse dans la région, pompant l’eau dans les nappes phréatiques, accélérant ainsi l’enfoncement de Venise de dix centimètres et l’augmentation constante du niveau de l’eau. De plus, ces usines rejettent tous leurs déchets dans la lagune. Depuis l’inondation de 1966 qui a provoquée des dégâts considérables autant artistiques qu’économiques, Venise est devenue le point de mire de tous les grands organismes internationaux, l’UNESCO en tête. La sauvegarde de Venise et sa lagune est de venue primordiale, et le champ de manœuvre des industries locales s’en trouve réduits.
Sources :
· Le grand Larousse universel
. PIAZZANO PIERO, Venise, la dernière utopie Courrier de l’Unesco de septembre 2000 CB/7089
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire