mardi 3 avril 2012

Monographie du vert (Anaelle Pennec)

Monographie du vert

L’origine du mot "vert" est le latin viridis dérivé de virere : être vert, de même en italien ou en espagnol "verde" est aussi issu de viridis. Curieux, il s’écrit aussi "verd" en ancien français, il nous en reste verdir, verdeur, verdoyant…[3]

D'un point de vue physique :
C’est la perception par l’œil humain de la longueur d’onde moyenne de 500nm renvoyé par les corps . Nous avons plus de facilité à distinguer les verts bleus que les verts jaunes. Notons également que le vert est une couleur froide faisant partie des couleurs dites fuyantes, c'est à dire qu'on a l'impression qu'il s'éloigne.[2]

D'un point de vue chimique :
On l'obtient facilement à partir de nombreux végétaux comme les orties, le nerprun, et l'aulne. Il est reste cependant chimiquement instable. [1]
Si l'on regarde par exemple les photographies instantanées des années 1960 on voit bien que le vert est la premier couleur qui s'est effacé.[4]


Sa symbolique : Ainsi trop éphémère, sa symbolique tourne autour de ce qui change ne dure pas donc la chance, le jeu, l'espérance, la jeunesse.« Il est admis que le vert est la couleur de la nature parce qu'il y est omniprésent. »[1]
Pastoureau met en évidence que jusqu'au XVIIe siècle, le vert était au contraire, turbulent et excentrique.  
Le vert est aussi symbole de sécurité, passez au feu vert, la croix verte de la pharmacie..

En électricité :
C'est ambigu : l’indicateur vert est associé à "off" (hors fonction) pour dire l’absence de danger, et non pas à "on" où le courant passe, par opposition au rouge qui exprime le danger d’une présence de tension ; la norme a changé car autrefois c’était l’inverse.[3]

Sa symbolique chinoise : Guillaume Morekl dans son livre ABChine, présente la signification du vert en Chine. Leurs signification des couleurs diffèrent considérablement lorsque l'on parle du blanc et du noir, en revanche pour le vert la signification semble identique : la vitalité le dynamisme..



Dans l'art:

une vie nocturne bien glauque, par Daniel Lee, Nightlife, 2001
Le vert est notamment absent des tableaux de Mondrian.

[1]d'après

Anaelle Pennec