dimanche 13 avril 2008

Le fonctionnalisme à visage humain selon Roger Tallon

Chanon Anaïs


La recherche fonctionnaliste a transcendé les époques depuis la Révolution industrielle jusqu’à nos jours. Une des figures marquantes de cette idéologie est Roger Tallon. J’orienterais mes recherches afin de cerner son travail et sa manière d’envisager la forme selon la fonction.

Depuis que j’ai appris qu’il avait conçu les moyens de transport que j’empreinte à chaque vacances ; « l’homme du TGV » m’intrigue. Etant donné l’ampleur des ses productions, je suis confiante quant à la quantité d’information que je vais pouvoir dénicher sur lui.

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque le résultat de ma recherche sur BCDI s’est limitée à un article dans l’œil 529 : « Roger Tallon, total designer ». Cette source documentaire s’est néanmoins avérée assez complète.

Roger Tallon, né dans lé années 30, développe très tôt une grande curiosité du monde qui l’entoure. Après ses études d’ingénierie, il débute sa carrière avec Jacques Viénot, « le père de l’esthétique industrielle ».

Tiens, j’entends cette expression à tout bout de champs sans vraiment savoir ce qu’elle signifie. Je fais donc une pause dans ma lecture et tape l’expression sur Google. C’est la définition de son fondateur qui m’apparaît : « c’est la science du beau dans le domaine de la création industrielle ».

Eclairée sur ce point, je poursuis ma lecture. Entre 1953 et 1973, lui et son équipe conçoivent plus de 400 produits. En 1973, il fonde sa propre agence. Tout au long de sa carrière, il a (et continue a) décortiquer les problèmes afin de leur trouver une solution. Cela passe par une analyse poussée. Admirateur du couple Eames, il en retiendra le goût pour un design de qualité, sans fioritures.

Il impose donc le fonctionnalisme contre l’engouement pour l’Art Déco qui persiste en France.
Tout doit être utile, servir clairement l’usage. Mais attention, le standard industriel doit, pour Tallon, avoir visage humain. Il n’ignore pas que l’homme est aussi (et peut- être surtout) un être sensible.

J’ai ensuite effectué une brève recherche Internet qui n’a fait que répéter l’article et me confirmer que notre environnement est fortement influencé par sa production.

Pour un homme qui est partout autour de nous, j’ai le sentiment que les sources documentaires que j’ai consulté à son propos sont assez maigres. Sans doute est-ce dû à la diversité de sa production qui est complexe à cerner.


J’en retient néanmoins un grand intérêt pour sa démarche consistant à ajouter un peu d’humanisme au fonctionnalisme.

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