Après avoir survolé en ATC les principaux mouvements artistiques du 19ème siècle, j'ai décidé d'en étudier le plus possible de façon à comprendre les caractéristiques de ces mouvements. Malheureusement je n'ai seulement eu le temps de me pencher sur l'impressionnisme et le symbolisme.
L'impressionnisme
En 1862, les jeunes peintres rejettent les règles trop rigides enseignées aux Beaux Art. Monet, Pissarro, Cézanne et d'autres se captivent par le mouvement, la nature, la modernité et préfèrent peindre en plein air la lumière et ses effets. Pour cela, ils utilisent la division des tons, les couleurs complémentaires, les contrastes colorés. Pour montrer le mouvement et une intention de l'instant, les peintres exécutent rapidement leurs toiles en fragmentant et diversifiant les effets de matière, ainsi, la touche peut être aussi bien fluide ou empâtée que granuleuse. Le noir et le gris sont exclus des toiles et les couleurs sont appliquées tels quels, sans mélange, ainsi, elles se fondent à distance dans l'œil du spectateur ce que l'on appelle un mélange optique.
Le Symbolisme
Le symbolisme s'exprime entre 1886 et 1900 dans tous les domaines de la création. Né en France, ce mouvement s'est étendu jusqu'en Amérique. La peinture symboliste est influencées par le langage poétique et visionnaire des romantiques et par le charme nostalgique préraphaélite. Ce mouvement donne forme, dans sa création, au monde intérieur subjectif et psychique. Les symbolistes tels Redon, Munch ou Klimt rejettent l'inspiration de la nature et se concentrent sur l'esprit, l'imagination et non le regard. Selon le critique Georges-Albert Aurier, le symbolisme est l'expression d'une idée par les formes ce qui créer une toile alors synthétique, subjective et décorative. Les peintres rejettent la technique pour s'évader dans le rêve et la mélancolie, ainsi, ils explorent leur imagination sous l'effet de l'alcool ou de drogues. Les symbolistes magnifient avec sensibilité tout ce qui se cache derrière les apparences tels le vice, la vertu, la luxure, le fantastique, l'étrange, la mort,... Ce mouvements plonge le spectateur dans l'inconnu. La peinture s'enrichit aussi d'expérience variées : le hasard des taches colorées, le flou, les formes vacillantes, la sensualité des tons et de la matière picturale.
Source : Les Mouvements dans la peinture, Patricia Fride R.- Carrassat et Isabelle Marcadé
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