« La mission de l'art n'est pas de copier la nature mais de l'exprimer, »
C'est ce que réalise Marc Brétillot, initiateur de l'art culinaire en France, il y a de ça 10 ans. Il réinvente les saveurs et les formes de la gastronomie, renouvelle les contenant, les outils de dégustations( par exemple il nous explique dans une interview de Beaux art magazine 313, qu'une cuillère en inox et une cuillère en bois ne produise pas la même chaleur en bouche) de plus il revoit l'environnement et la position du gouteur (pas la même sensation assis que allongé).
Ce designer culinaire a par exemple organisé une exposition où le visiteur pouvait déguster de la nourriture posée par terre, le visiteur était muni de chaussons de chirurgien mais était déboussolé!
Il a aussi travaillé avec le laboratoire des arts et des sciences de Paris, Whof. Ensemble, ils ont réalisé « un nuage de saveur » pour ressentir le chocolat sans matière ni couleurs... Pour lui le design culinaire s'associe à l'idée de signature, ce que ne font pas le produits commercialisés comme le petit lu ou la barre toblerone: on ne sait pas qui en est le designer...
Après il existe d'autres designers culinaires comme Stéphane Bureaux qui est plus « engagé ». Lui cherche un retour à la simplicité. Il cherche à se satisfaire du présent et à dépasser l'aspect du goût « bon ».
En 2009 pour le salon du chocolat, il crée une œuvre faite en biscuit et glace, le tout relié par des clous de chocolat! Car pour lui c'est la fonction qui créer la forme. Contre cet univers « égoïste » du partage de la création et contre l'aspect uniquement publicitaire, attractif et vendeur de l'art culianire, il nous confie dans l'intramuros 150 « si on mange pas , on meurt. Autant manger de la culture. »