A la Biennale des Arts Contemporains à Venise, j’ai été interpellée par les œuvres de Tracey Emin. Beaucoup de ses œuvres m’ont touchée, mais en même temps elles m’échappaient.
- Qui est cette artiste, quels sont ses points de vues par rapport à l’art et au monde qui l’entoure ?
Je connaissais déjà cette artiste, mais son exposition à la Biennale avait quelque chose de différent.
Tracey Emin est une artiste engagée qui cherche avant tout à faire passer ses idées, ses sentiments ses émotions sur la vie qu’elle mène et sur ce qui l’entoure. Elle considère être le sujet de son art. Elle est très sure d’elle et a toujours su qu’elle serait célèbre.
Par exemple pour pouvoir payer son loyer elle vendait des titres de ses œuvres comme des actions, en promettant que dans plusieurs années ils en vaudraient le double. Et cela a fonctionné.
Elle ne comprend pas pourquoi elle fait de l’art, qu’est-ce qu’est réellement l’art et recherche continuellement la réponse dans son travail. Elle cherche à provoquer et choquer en exposant crûment sa vie personnelle et intime.
Elle utilise tout mode d’expression, comme la vidéo, le dessin, la peinture, la sculpture, la broderie, l’écriture et même le théâtre. Elle utilise beaucoup les média par vidéo ou magasines pour se faire connaître.
Avant son exposition à la Biennale elle se penchait sur l’argumentation intellectuelle, mais aujourd’hui elle s’intéresse à la peinture. Sa gestualité s’inspire de l’expressionnisme.
Sa vie intime est tout le temps présente ; exemple dans l’œuvre « my bed », ou elle expose son propre lit après y avoir vécu pendant quelques jours à la suite d’une rupture amoureuse. On y voit un lit maculé d’urine, entouré de bouteilles d’alcool, de serviettes hygiéniques…
Et dans son œuvre avec la tente, elle cite ses conquêtes d’un soir, ses relations éphémère d’une nuit dans cette tente où les noms de tous ses conjoints sont brodés.
sources :
- artpress n°335
- www.britishcouncil-venice.org
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