samedi 20 octobre 2007

Georges de Feure par Julie Cotar

Julie Cotar
16 Octobre 2007

J’oriente mes recherches vers l’Art Nouveau, plus particulièrement vers Georges de Feure.
Il était un des artistes-décorateurs de l’atelier de S. Bing.

Quel a été son travail ?

Georges de Feure (de son vrai nom Van Sluyters) est un des trois créateurs mis en avant par S. Bing (De Feure, Colonna et Gaillard). Ce sont des « artistes protéiformes ».

Il est à la fois peintre, poète, actif dans tous les domaines des Arts Appliqués : porcelaine, verrerie, argenterie, vitraux, luminaires, tissus…
C’est « un homme-orchestre ». Son travail est « le reflet de l’esprit satanique de Beardsley, Baudelaire et Edgar Poe. C’est un « esthète ».

Suite à sa formation chez l’affichiste Chéret, il illustre livres, magazines et conçoit des publicités. Il utilise des contours « appuyés » (référence à Grasset), des « formes léchées » (minutie), des gnomes et il « exagère les détails vestimentaires ».
La femme est son thème principal. Elle apparaît « élégante, distinguée, calme, ondoyante, sulfureuse, éprise d’Art et de belles-lettres », elle porte fourrures et chapeaux. La femme fait référence à la fleur (lignes sinueuses) et est « porteuse de maléfices ».

Ses meubles et ensembles mêlent « tradition et modernisme », voulus par S. Bing.
Peintre, il se rattache au symbolisme. Il est influencé par Baudelaire et Rodenbach. Le symbolisme est un mouvement qui s’éloigne de l’apparence des choses, qui refuse la réalité et tend vers le rêve.

Protéiforme signifie « prendre diverses formes, en changer fréquemment ».
Esthète signifie « qui goûte la beauté, l’Art, parfois avec affectation (manque de naturel) ».

Sources :
  • Art Nouveau – 745 HAR
  • Modern Style – 745 BVF
  • L’aventure de l’Art au dix-neuvième siècle – éditions du Chêne – 7.03 FER
  • Journal du symbolisme – 7.036 DEL

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