Ismaïl Bahri/ Sondes
Chelles. les Eglises du 12 octobre au 14 décembre 2014
Ses travaux sont les expressions d’un accès à un état premier des choses qui autoriserait, dans l’immédiateté de ce qu’il nous donne à voir et dans la simplicité du rapport aux éléments qu’il investit, l’envie de parler de ce qui serait alors une beauté élémentaire.
Le geste est chez lui étroitement lié à une expérience première et devient, au fil d’une logique d’expérimentation, l’engagement d’un état d’être dans ce qui est, entre chorégraphie ou écriture filmique.
Le geste est là, simple et méthodique. Isolé et mélodieux. Il opère, travaille, transforme, déroule et découpe, faisant perler sur le fil de ses cheminements, au rythme du développé des doigts s’agitant, agissant, l’émergence d’un ancrage possible du regard, d’un faire à l’oeuvre.