Les pigments les plus utilisés:
Vert d'iris :
ou vert du lys azurin est facile à fabriquer à l’aide de jus de
pétales de cette plante et de poudre d’alun ; ce colorant est
utilisé en enluminure, de même que le vert extrait de la
prugnamerola
(petite prune du Latium)
Vert anglais : Un
coprécipité de bleu de Prusse et de jaune de chrome. En 1816, Kurtz
installe à Londres une première fabrique de pigments à base de
chrome ; de là les premiers « verts anglais ».
Toxique car ilcontient du plomb.
Vert de
cadmium : Mélange d’oxyde de chrome hydraté et de jaune
de cadmium. Il en existe plusieurs tons très stables, très vifs
mais aussi très chers.
Vert de
cobalt : Composé à l’origine d’oxyde de cobalt
et d’oxyde de zinc, lui donne une teinte grisaille. Son usage s’est
développé dans la deuxième moitié du XIX° siècle. Il est
aujourd’hui composé de cobalt et de titane avec des teintes
variant du bleu-vert au vert-jaune. Opacité et pouvoir colorant
plutôt faibles.
Vert céladon : fer cuit
en réduction qui compose sa terre d’origine ; on trouve
aujourd’hui de nombreuses terres qui fournissent un vert cendré,
assez terne mais lumineux par calcination
Vert de
cuivre : Vert de Scheele dont la découverte est
attribuée au chimiste suédois Scheele vers 1778. c’est un
arséniate de cuivre, le premier à être apparu sur le marché, il
fut considéré comme un équivalent du vert émeraude. Très
vénéneux .
Vert de Schweinfurt mis au point vers 1812, également arséniate de cuivre, également très vénéneux, avait des qualités pigmentaires qui lui ont valu de remplacer souvent le vert de Scheele.
Vert de Schweinfurt mis au point vers 1812, également arséniate de cuivre, également très vénéneux, avait des qualités pigmentaires qui lui ont valu de remplacer souvent le vert de Scheele.
Vert de
chrome : C’est un oxyde de chrome anhydre
chimiquement inerte, stable à la lumière et aux intempéries. Sa
couleur est d’un vert jaune peu saturé. Synonyme : vert
Casseli
Vert
émeraude : Vert intense très légèrement bleuté
comme la pierre. C’est un oxyde de chrome hydraté au pouvoir
colorant et à l’opacité moyens.
Vert de
gris : Dépôt verdâtre qui se développe sur le cuivre à
l’air humide. Couleur d’un vert grisâtre. Le pigment était
obtenu en faisant réagir du marc de raisin sur des plaques de
cuivre. Il a été utilisé régulièrement jusqu’à la fin du XIX°
siècle puis abandonné car très vénéneux. Synonyme : verdet,
vert suédois (en Allemagne), verdetamo (en Italie) qui est cher et
toxique.
Vert
Hooker : est
une création du peintre anglais William Hooker, mélange de bleu de
Prusse et de jaune du Cambodge ; comme il n’a pas laissé la
formule, beaucoup essaient de le reconstituer..
Vert
malachite ou vert montagne : C’est un carbonate basique de
cuivre déjà utilisé sous l’antiquité égyptienne. Il dérive de
la malachite. Ce pigment a été utilisé au Moyen Age pour les
enluminures. Il a une bonne opacité. La chimie a mis au point un
colorant basique également appelé vert malachite.
Vert
Milori : Le nom provient du fabricant de couleur parisien
Milori qui crée vers 1840 une série de verts issus du mélange de
bleu de Prusse, de jaune de chrome et de sulfate de baryum (blanc).
Les teintes varient du vert jaune au vert presque bleu. Ils
deviennent rapidement jaunes quand ils sont exposés au soleil.
Toxique car il contient du plomb.
Terres
vertes : L’utilisation des terres vertes comme pigment est
attestée dès l’Antiquité romaine alors que les Grecs et les
Grecs faisaient des superpositions de jaune et de bleu pour obtenir
du vert. Ce sont des roches riches en argiles vertes (glauconies,
céladonite ou chlorite). Les gisements sont rares. Aujourd’hui,
elles proviennent essentiellement de Chypre.
Vert
Véronèse : C’est un arséniate de cuivre. Vert amande
jaunâtre profond caractéristique de la peinture de Véronèse
Vert de
vessie : Extrait solide facilement diluable à l’eau d’une
belle couleur vert feuille un peu jaunâtre ordinairement enfermé
dans des vessies de porc et qui est obtenu à partir de baies de
mûres du nerprun des teinturiers (arbrisseau épineux de 3 à 6 m).
Vert de
phtalocyanine : Dérivé chloré de la phtalocyanine de
cuivre de bleue. Pur, il est quasiment inutilisable. Il sert à
former les imitations de vert émeraude, de vert Véronèse ainsi que
la majorité des appellations de vert actuel.
Verdaccio
: Mélange de terres jaunes et noires. Ce vert a servi de
couleur de base pour l’ébauche des tons de chair à la
Renaissance.
d'après Catherine Auguste (ancienne élève des Beaux arts de Paris, aujourd'hui designer) http://www.meublepeint.com/verts.htm
Complété d'après:
http://www.almanart.com/la-couleur-verte.html