mardi 27 mars 2012

Monographie sur le vert et sur une teinte du vert, glauque. (RomaneF)

Pour cette monographie sur le vert et plus particulièrement sur le glauque, j'ai fais de multiples recherches sur le net, et capturé des blocs d'informations à différents endroits. Afin d'un faire un texte plus agréable à lire et ne pas créer une suite de citations sans rapport direct les unes avec les autres j'ai retravaillé les phrases, les paragraphes. J'ai associé les idées trouvées et copiées par thème avec mes propres mots. Les sources sont à disposition à la fin du texte.

Le mot « vert » vient du latin virĭdis, qui veut dire « vert ».

L’œil humain est capable de discerner les verts d'une longueur d'onde d'environ 520-570 nanomètre.
Le vert est reposant pour les yeux. Les études montrent qu'un environnement de verdure permet de réduire la fatigue. En synthèse additive le vert est considéré comme une couleur primaire, avec le rouge et le bleu. Le modèle de synthèse additive est utilisé quand on définit les couleurs comme émises par une source de lumière. Par exemple, un mélange de lumières verte, rouge et bleue va produire une lumière blanche. En synthèse soustractive (modèle utilisé quand on définit les couleurs comme des pigments ou des colorants), le vert est créé par mélange de jaune et bleu. Sur le cercle chromatique, le complément du vert est le magenta, un pourpre qui correspond à un mélange égal de lumière rouge et de la lumière bleue. Sur un cercle chromatique traditionnel (formé à partir du modèle de synthèse soustractive), la couleur complémentaire du vert est le rouge
On trouve peu de pigments verts dans la nature. Le mélange de pigments bleu et jaune est donc fréquent : bleu égyptien et jaune de Naples par les Égyptiens ou bleu de Prusse et jaune de chrome pour les célèbres 'verts anglais' du XIXe siècle.
Quelques minéraux ont fourni des pigments utilisés dans les peintures et les colorants au fil des siècles. La plupart contiennent du cuivre qui donne sa couleur verte au pigment.
L'utilisation du vert, en tant que colorant ou pigment est évidemment présente dans de nombreux domaines : encre d'imprimerie, peinture, teinture de tissus, maquillage, teinture pour les cheveux et colorants alimentaires. La couleur verte est également utilisée pour de nombreux produits de consommation courante : bain moussant, shampooing, liquide pour la vaisselle. Et des marques sont associées à la couleur verte de façon durable : les savonettes de la marque Palmolive sont vertes, ainsi que les savons liquides et même les liquides vaisselle de cette marque. Pour créer des étincelles vertes, les feux d'artifices utilisent des sels de baryum, tels que le chlorate de baryum, les cristaux de nitrate de baryum, ou le chlorure de baryum

Culturellement, le vert a une vaste signification, parfois contradictoire : dans certaines cultures, le vert symbolise l'espoir, le hasard (malchance comme chance), la croissance, la nature ; dans d'autres, il est associé à la mort, à la maladie, à l'envie, à la permission (voire au libertinage) ou au diable.
Signe d'espoir, le vert est le symbole de la jeunesse, de l'inexpérience et de la crédulité, probablement par analogie aux fruits non mûrs. L'origine de cette symbolique réside dans le fait que le vert est la couleur des feuilles naissantes, des bourgeons, de la verdure du printemps. Dans la littérature chrétienne, le vert est associé à l'une des trois vertus théologales, l'espérance. L'association du vert avec le hasard et la chance viendrait du fait qu'il était l'une des couleurs les plus instables en teinturerie, d'où son interdiction traditionnelle au théâtre. Il est possible aussi que certains comédiens aient été empoisonnés par de l’oxyde de cuivre ou du cyanure présents sur les costumes verts à l'époque médiévale.Le vert est également utilisé pour décrire la jalousie et l'envie., Il évoque aussi bien la maladie et la mort car c'est la teinte de la peau d'une personne malade, d'un cadavre, du pus. Un teint de peau vert est souvent associé à des nausées et à un état maladif.

Cependant sa signification la plus répandue est la nature. Il est associé à la régénération, la fécondité et la renaissance de ses liens à la nature. En outre, on dit de quelqu'un qui travaille bien avec les plantes qu'il a la main verte, faisant référence à la signification environnementale de la couleur. Les récents partis politiques qui ont adopté cette couleur l'ont fait en symbole de la protection de l'environnement et de la justice sociale, et se considèrent comme des partis écologiques. Cela a conduit à des représentations similaires dans la publicité, avec des entreprises qui vendent des produits verts, respectueux de l'environnement. On appelle d'ailleurs Greenwashing, le procédé de marketing utilisé par une organisation dans le but de donner à l'opinion publique une image de l'entreprise écologique et responsable.

Beaucoup de langues asiatiques n'ont pas de mot distinctif entre le bleu et le vert, bien que des dictionnaires récemment publiés font la distinction. Le vietnamien par exemple n'a pas de mots différents pour le bleu et le vert. Le mot thaï เขียว signifie « vert », mais également « malodorants » et est titulaire d'autres significations à mauvaises connotations. En japonais, en dépit de l'existence d'un mot dans la langue moderne qui signifie « vert », la couleur est parfois décrite comme le bleu de l'objet que l'interlocuteur sait être vert, comme dans le cas du feu de circulation où le vert est appelé «bleu feu de circulation», reflétant l'absence d'un mot qui signifie « vert » dans le vieux japonais. En persan, le mot pour le vert est سبز (sabz), mais ce mot peut aussi vouloir dire « noir » ou « sombre ». En poésie persane, les femmes à peau foncée sont désignées comme « vertes », comme dans des expressions comme سبز گندم گون- (sabz gandom-gun, littéralement « couleur de blé vert »). De même, en arabe soudanais, les personnes à peau foncée sont décrites comme أخضر (Akhdar, « verte »), au lieu d'utiliser le mot qui désigne le noir.

Le vert est partout, tout autour de nous mais il ne possède pas les mêmes significations n'a pas le même usage suivant les civilisations car chacune vit différemment et ne possède pas la même vision des couleurs.

Le Glauque, du grec glaukos : « vert pâle », désigne une couleur qui fait partie du champ chromatique vert. Nuances : vert blanchâtre ou bleuâtre de l’eau stagnante, un vert glauque. Les feuilles de la capucine sont glauques. A l’origine, le glauque ne possède pas une valeur péjorative : il se dit de ce qui est à la fois clair et brillant, la mer, la lune ou des yeux bleu clair. Dans l'Iliade et l'Odyssée, Athéna est qualifiée comme étant Théa Glaukopis Athéné, que l'on traduit par : Athéna, la déesse aux yeux glauques, ou aux yeux pers. Adjectif, usité depuis le XIIe siècle, signifiant en ancien provençal : qui est d'un vert ou bleu pâle, presque gris qui rappelle la couleur de l’eau de mer avant une tempête.
Depuis le milieu des années 1980, le mot glauque est utilisé en argot comme adjectif afin de qualifier quelque chose de sinistre, d'étrange, qui inspire un sentiment désagréable, un malaise, provoqué par une ambiance lugubre ou sordide. "la déesse aux yeux pers" qui désigne Minerve ou Athéna.
glauque, adjectif. Synonymes : blafard, livide, lugubre, pers, sinistre, sordide, verdâtre, vert


SOURCES VERT

http://www.eclatbox.com/images/pierres/atacamite.jpg

http://www.bijouterie-horlogerie.fr/media/malachite%20poli.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vert

SOURCE GLAUQUE

http://fr.wikipedia.org/wiki/Glauque

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/glauque/



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