mercredi 21 novembre 2007

Raymond DEPARDON "ce que j'ai ressenti"

LERAY
Simon
TAA
Le 21 novembre 2007

Raymond DEPARDON présente un film; sur s vie de photographe, de son enfance et de l’apprentissage de la photographie à son travail de reporter et de ses voyages dans le monde entier. A travers ce film, il nous montre sa vie, et ses émotions , , , voici les miennes.

Ce film m’a tout d’abord donné une sensation de tristesse et de nostalgie.
D’une part parce que c’est film en noir et blanc, et que ce procédé permet de créer une nostalgie, de retranscrire une certaine vérité, une envie de retour en arrière, de manque. Une mise en scène assez précaire, dit de direct, permet de retranscrire cette envie de nous raconter sa vie, tout simplement.
D’autre part, lors de la diffusion du film, Raymond DEPARDON donne l’impression d’avoir raté quelque chose dans dans sa vie à cause de sa voix monotone, sans expression, toujours sur le même ton. Cela a provoqué en moi une sensation de gène.
Enfin, lorsque l’on apprend la mort de ses proches, cela à provoqué en moi une sorte de tristesse, je n’en suis pas venu jusqu’à pleurer mais cela m’a particulièrement touché. Il restait la tête baissée et ne regardais plus la caméra, comme s’il voulait sa cacher pour pleurer: ”je suis très triste” dit-il.

Ce film m’a ensuite ému et fait assez rire.
D’une part, j’ai ressenti une émotion forte lorsqu’il nous montre son film sur madame CLAUSTRE, lorsqu’elle pleure et qu’elle nous parle de sa vie d’otage. Cette scène est celle qui m’a le plus marqué, par sa forte émotion.
D’autre part ce film m’a aussi fait rire, je ne sais pas si cela est fait exprès mais la scène où Giscard D’ESTAING se recoiffe, où lorsqu’il fait du ski sont assez drôle. Ou bien sa façon de parler qui semble décalée par rapport aux photos qui défilent, lorsqu’il parle avec une voix neutre de ses premières photos de ses chiens et canards.

Donc ce film m’a touché, ému, même si exprimer ces sentiments par écrits n’est pas toujours facile. Je retiendrais surtout ce personnage très poétique, qui touche de part sa personnalité et qui raconte à la fin du film: “Je reste photographe peut-être pour mieux préserver mon cinéma.”

source: Raymond DEPARDON "les années déclics" 1977

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